La leçon sera-t-elle profitable ?
Dans notre courrier du 11 avril 2013, nous avions en effet attiré l’attention de l’autorité préfectorale à ce sujet, puisque selon l’article R431-9 du code de la route, c’est elle qui doit donner son avis sur l’opportunité de cette obligation.
Certaines communes, par ignorance de la réglementation ou par souci de se « couvrir » en cas d’accidents de cyclistes, ont tendance à rendre obligatoire des aménagements sans se soucier aucunement des contraintes que cela impose aux usagers.
Dans sa réponse, M. le Préfet semble reconnaître que les deux cas que nous lui avions signalés posent effectivement problèmes puisqu’il a demandé à ces communes de reconsidérer la signalisation et de vérifier si elles avaient bien respecté « la procédure de consultation du préfet ». Cette dernière injonction est un peu surprenante puisque la préfecture est censée savoir si son avis a été ou non sollicité !
«
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Nous ne manquerons pas d’aller vérifier sur le terrain si ce « recadrage » a eu un effet. Et, en tout état de cause, nous contacterons les communes concernées pour solliciter une rencontre afin de faire valoir le point de vue des usagers cyclistes.
Enfin, comme le suggère M. le Préfet, nous ne manquerons pas non plus de soulever le problème lors de la prochaine réunion de la Commission consultative des usagers pour la signalisation routière...
Courrier de M. le Préfet
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